goodkarma
 
 
 
  Various artists  
Freezone – Seven is seven is
(SSR/Crammed discs)

Comme le veut la tradition, nous avions attendu tout l’été un nouveau volume de la compilation Freezone. Arrivé septembre, le doute s’installe : DJ Morpheus aurait-il renoncé à la compilation qui lui a fait un nom ? Heureusement, ce fut le mois de la délivrance avec l’arrivée dans les bacs de ce septième volume. Et l’attente fut récompensée. Fidèle aux autres volumes de part la tranquillité qui s’en dégage, Seven is seven is se demarque tout de même un peu des précédents. Tout d’abord par l’emballage qui change radicalement, abandonnant toutes les anciennes références, ensuite par la musique qui, tout en restant dans un esprit chill out, a su se diversifier et regarder vers la bossa par exemple. Tout ces titres inédits de Robert Hood, Kid Koala, Dzihan & Kamien ou encore Tim "Love" Lee s’enchaînent parfaitement pour nous donner au final une nouvelle compilation indispensable.

Posté le 01/04/2005
Freezone – Seven is seven is

Compilation
Freezone – Seven is seven is
2001

 
  Various artists  
Honeymoon by Cam
(Chronowax)

Nouvelle compilation dans les bacs, la série Honeymoon s’ouvre avec un volume réalisé par DJ Cam en personne. Comme on pouvait s’y attendre, la part belle est donnée au hip hop, premières amours de Cam. Mais ce dernier n’oublie pas non plus l’acid jazz ou bien le trip hop. Figurent au programme, Groover Washington Jr, Coldcut avec une reprise d’Autumn Leaves, Mr Scruff et même, plus étonnant, Henry Mancini, compositeur entre autres du thème de la Panthère Rose. La compilation, dominée par le rap anglo-saxon, est donc plutôt réservée aux amateurs du genre où à ceux qui veulent le découvrir.

Posté le 01/04/2005
Honeymoon by Cam

Compilation
Honeymoon by Cam
2001

 
  Various artists  
On dirait Nino
(Universal)

Le marché du disque étant ce qu'il est en ce moment, les maisons de disques peu aventureuses misent leur va-tout sur ce qu'elles considèrent comme des valeurs sûres. Universal, par exemple, outre le fait d'éditer tout ce qui touche à la Star Ac' qui lui permet un retour sur investissement des plus rapides, emploie également des chefs de produits aux idées brillantes. Dernière en date : sortir une compilation de reprises de chansons de Nino Ferrer, presque sept ans après sa disparition, initiée par le musicien Hervé Paul. Le problème avec ce genre de disque est toujours le même, à savoir l'obtention d'un résultat plus qu'inégal. Surtout que les chansons de Ferrer supportent mal une interprétation hasardeuse. Ce n'est donc pas un hasard si les artistes qui sortent du lot sont certainement les plus intéressants dans leurs carrières respectives. Aux oubliettes donc J.P. Nataf (ex-Innocents), M (quand sortira-t-il de son registre falsetto-funky ?), Cali (qui a dû confondre Nino Ferrer avec Léo Ferré), Tété (qui se prend pour le Keziah Jones français) ou La Grande Sophie (sauf si vous aimez le rock FM sur-formaté). Honneur alors à Bashung (pour un Sud qui lui va si bien), Miossec (Chanson pour Nathalie), Fabio Viscogliosi (déjà vu aux cotés des Married Monk), Daniel Darc (Rondeau), Autour De Lucie (La rua Madureira) et enfin l'inénarrable Arno (son blues électrique sur Mirza) qui a au moins le mérite d'être clair dans les notes de pochette. À la question "Pourquoi avoir participé à ce projet ?", il répondra simplement : "Pour l'argent".

Posté le 09/05/2005
On dirait Nino

Compilation
On dirait Nino
2005

 
  Various artists  
Monsieur Gainsbourg revisited
(Barclay/Universal)

Quinze ans après sa mort, le génialissime Serge Gainsbourg (facile à dire mais tellement vrai) est plus que jamais en haut de l'affiche, jusqu'à l'overdose. Comment arriveront-ils à en faire plus pour l'anniversaire des vingt ans de sa disparition ? 2006 aura en tout cas vu paraître une multitude d'ouvrages et de disques dont cette compilation. Dans les tuyaux depuis de nombreuses années, il ne fallait pas plus qu'une conjoncture entre renouveau rock et commémoration pour la mettre sur le marché. Ainsi Franz Ferdinand s'acoquine avec une certaine Jane B. pour reprendre façon rock Sorry angel. Même si le morceau n'est pas d'anthologie, il faut reconnaître son efficacité. Jarvis Cocker et Kid Loco s'attellent au délicat Je suis venu te dire que je m'en vais et s'en sort avec les honneurs. Il faudra par contre m'expliquer la double présence de l'insupportable Brian Molko, une fois avec son groupe pour une pauvre Ballade de Melody Nelson, passe encore. Mais l'entendre au beau milieu d'un duo rêvé entre François Hardy et Faultline, la faute de goût est plus qu'évidente, malgré tout le Requiem pour un con lui va finalement comme un gant. Les bonnes surprises se faisant rares on se satisfera de Au revoir Emmanuelle de Tricky, de Lola R. for ever de Marianne Faithfull et Sly And Robbie (déjà présent sur le morceau original) et de Boy toy de Marc Almond et Trash Palace. Mais bien heureusement une vraie perle existe sur cette compilation et nous la devont au vaillant Michael Stipe de R.E.M. Sa magnifique et peu évidente reprise de L'hôtel particulier de Melody Nelson vaut aussi bien par son choix pertinent que par son interprétation émouvante et sensible. Qu'il en soit remercié, grâce à lui le grand Serge peut reposer en paix.

Posté le 08/03/2006
Monsieur Gainsbourg revisited

Compilation
Monsieur Gainsbourg revisited
2006

 
© Jean-Sébastien Zanchi